« Off-label use » de médicaments anticancéreux

12 juin 2013
L'utilisation hors étiquette « off-label use » (= OLU) de médicaments anticancéreux est fréquente en Suisse et va encore augmenter. L'étude mandatée par la Ligue suisse contre le cancer et publiée aujourd'hui par INFRAS livre pour la première fois des chiffres sur l'ampleur du phénomène en Suisse, estimés à jusqu'à 7 000-10 000 traitements OLU anticancéreux par an, soit environ un tiers de tous les cas de cancer. L'absence d'homogénéité dans le remboursement de ces traitements par les assureurs-maladie s'avère problématique. La réglementation actuelle est insatisfaisante et la situation est inéquitable pour de nombreux patients atteints de cancer, car certains se voient privés d'un traitement potentiellement efficace, tandis que ce même traitement est remboursé dans d'autres cas. L'étude ébauche des solutions sur la manière dont l'OLU pourrait être réduit, l'appréciation du bénéfice thérapeutique standardisée et le remboursement réglementé de manière uniformisée à l'échelle de la Suisse.

Equipe de projet

Thomas von Stokar Membre de la direction, associé
Anna Vettori Cheffe de secteur, associée, membre du conseil d’administration d’INFRAS


Durée

en cours

Thèmes


Mandant-e

Krebsliga Schweiz

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Contact

Anna Vettori Cheffe de secteur, associée, membre du conseil d’administration d’INFRAS