La Stratégie pour le développement durable

Un outil significatif à haut potentiel d’optimisation

20 novembre 2019

La Confédération entend orienter davantage sa Stratégie pour le développement durable (SDD) vers les objectifs de développement durable des Nations Unies. INFRAS a analysé la Stratégie 2016-2019 pour savoir dans quelle mesure cet ob­jec­tif a été atteint. Les résultats le montrent : la SDD donne des impulsions si­gni­fi­ca­tives, mais il contient un important potentiel d’optimisation.


La notion de développement durable recouvre de nombreux domaines, dont la cohésion sociale. (Photo : Keystone-SDA)
La notion de développement durable recouvre de nombreux domaines, dont la cohésion sociale. (Photo : Keystone-SDA)

Dans sa Stratégie pour le développement durable (SDD), la Confédération définit les ja­lons en vue du développement durable de la Suisse. Elle montre notamment comment la Suisse entend se développer en termes de consommation et production, d’énergie et de protection du climat ou encore de sécurité sociale. Au terme de cette période 2016-2019, la Confédération entend réorienter la SDD afin de mieux coordonner ses conte­nus avec l’Agenda 2030 et avec les objectifs de développement durable des Na­tions Unies (SDGs).

L’Office fédéral du développement territorial (ARE) a chargé INFRAS d’évaluer cette Stra­té­gie sous cet aspect. La conclusion : la SDD lance les signaux importants ; elle est le ré­fé­ren­tiel qui sensibilise le grand public au développement durable et elle contribue à ren­forcer la légitimité des mesures qui relèvent des différentes politiques sectorielles. La SDD comprend toutefois un important potentiel d’optimisation, dont il faudra tirer par­ti au moment de la réorientation.

INFRAS estime que pour augmenter son efficacité, la SDD a besoin de nouvelles im­pul­sions tant au niveau politique qu’au niveau stratégique et opérationnel.

Les auteur-e-s de l’évaluation recommandent au Conseil fédéral de recentrer la Stra­té­gie sur certaines priorités thématiques transversales pour lesquelles il est par­ti­cu­liè­re­ment important d’agir. Une telle réorientation permet d’utiliser plus efficacement les moyens limités qui sont à disposition et d’améliorer la coordination entre offices fé­dé­raux impliqués. Au niveau stratégique et organisationnel, l’évaluation recommande d’as­su­rer une plus étroite coordination entre SDD et plan de législature ; elle recommande par ailleurs de mettre en place un controlling systématique de la réalisation des ob­jec­tifs.

L’évaluation de la Stratégie pour le développement durable 2016-2019 d’INFRAS se base no­tam­ment sur l’analyse de documents, sur des entretiens menés avec des expert-e-s ain­si que sur les conclusions formulées par des groupes de discussion composés de re­pré­sen­tant-e-s des communes, des cantons et d’associations. L’Office fédéral du dé­ve­lop­pe­ment territorial, pour sa part, souscrit aux recommandations des auteur-e-s de l‘éva­lua­tion (‘Management Response’ dans le rapport).

Equipe de projet

Anik Kohli Cheffe de secteur, associée
Christoph Petry Chef de projet
Myriam Steinemann Cheffe de secteur, associée, membre du conseil d’administration d’INFRAS
Thomas von Stokar Membre de la direction, associé

Projet

Evaluation de la Stratégie pour le développement durable 2016-2019

Durée

2018

Thèmes


Prestations


Mandant-e

Bundesamt für Raumentwicklung

Téléchargement


Contact

Myriam Steinemann Cheffe de secteur, associée, membre du conseil d’administration d’INFRAS