Aujourd’hui, pratiquement neuf enfants sur dix sont vaccinés contre la rougeole, soit 20 pour cent de plus qu’il y a dix ans. L’Université de Lausanne et INFRAS ont évalué l’efficacité des mesures prises par la Confédération et par les cantons pour éradiquer cette maladie. 

Globalisation, déficits structurels, changement climatique et paysages sous pression: l'hôtellerie a  des défis à relever qui concernent les trois dimensions du développement durable, à savoir l'environnement, la société et l'économie. Ce deuxième monitoring qu'hotelleriesuisse a confié à INFRAS montre, à l'aide d'indicateurs, comment certains aspects de la durabilité ont évolué depuis 2008. Les deux sujets centraux sont les déchets alimentaires dans la gastronomie hôtelière et l'amélioration de l'accessibilité sous le signe d'un engagement social. Une enquête en ligne et des exemples pratiques percutants montrent le niveau de préoccupation actuel de ces deux aspects chez les hôteliers et présentent des possibilités d'intervention.

L’immigration de ces dernières années a apporté toute une série d’effets positifs aux villes suisses et à la Suisse dans son ensemble: c’est la principale conclusion d’une étude commanditée par les dix plus grandes villes du pays. Cette étude montre que l’immigration des dernières années a renforcé la capacité économique du pays, augmenté la diversité sociale et encouragé la recherche et l’innovation. Les difficultés entraînées par l’immigration sont surmontables dans les grandes villes. Ces dernières demandent que l’initiative contre l’immigration de masse soit mise en œuvre de manière à ne pas remettre en jeu les accords bilatéraux avec l’UE.

Si les filières de formation et les perspectives de carrière ouvertes aux filles et aux garçons sont aujourd'hui en principe identiques, les schémas stéréotypés des activités typiquement féminines ou masculines continuent de limiter les jeunes dans leur choix professionnel. La journée Futur en tous genres (FETG) - appelée Journée nationale des filles jusqu'en 2010 - permet aux filles et aux garçons d'explorer la diversité de leurs perspectives d'avenir. L'évaluation conclut que FETG a fait globalement ses preuves. Au vu des moyens comparative-ment modestes engagés en faveur de ce projet, le résultat en termes de diffusion et d'impact est notable. L'évaluation contient néanmoins des suggestions destinées à la Confédération et aux cantons afin d'améliorer encore l'efficacité de FETG.

Le rapport fournit un aperçu de la situation actuelle des maisons d'accueil pour femmes en Suisse. Il apporte une contribution au développement de la question du financement et de l'offre de places dans les maisons d'accueil pour femmes, sur les plans politique et professionnel. On peut constater que les maisons d'accueil pour femmes proposent une offre reconnue dans le domaine de la protection des victimes et de l'intervention de crise, destinée aux femmes victimes de violence et à leurs enfants, et qu'elles assument une tâche importante au sein du système de protection des victimes.

Une convention intercantonale (CLIP) oblige les cantons d'affecter les fonds provenant des sociétés de loteries et paris à la prévention et à la lutte contre la dépendance au jeu. La Conférence spécialisée des membres de gouvernements concernés par la loi sur les loteries et le marché des loteries (CDCM) a mandaté INFRAS fin 2013 d'évaluer l'emploi de la taxe sur la dépendance au jeu. L'étude a en premier lieu un caractère formatif et se base sur l'état des lieux élaboré en 2013. Elle donne une vue d'ensemble des mesures mises en oeuvre dans les cantons et analyse cinq mesure dans les domaines de la prévention, de la consultation et des traitements à titre d'études de cas. Les analyses montrent que les activités des cantons dans ces dernières années ont apporté une contribution essentielle à la sensibilisation et à la professionnalisation. Selon l'étude les actions à entreprendre se situent surtout dans les bases de la conception, dans le pilotage stratégique, dans la recherche, et dans la lutte globale contre la dépendance au jeu. Rapport final

À l'aide d'une série de solutions pratiquées à l'étranger l'éfficacité du système de santé suisse pourrait-être accrue considérablement. Afin de mettre sur pied et d'établir ces solutions, il est indispensable de créer des incitations au niveau des prestataires et de promouvoir de bonnes pratiques et des preuves scientifiques. Telle est la conclusion du rapport de INFRAS, laquelle jette un coup de projecteur sur une selection d'approches. Elle met en évidence les effets escomptés en Suisse et se penche sur la question comment ces approches pourraient-être appliqués avec succès dans le contexte du système des santé suisse.

Dans l'hôtellerie, le développement durable a de multiples facettes. Alors que le volet environnemental évolue positivement, les années écoulées ont laissé des traces économiques. Telle est la conclusion du premier rapport de monitoring. Cette étude est la première à dresser un bilan complet du développement durable dans l'hôtellerie et de son évolution durant les années écoulées.Le rapport met l'accent sur la mobilité et l'approvisionnement, qui sont centraux pour le développement durable dans l'hôtellerie. Il donne des conseils pour les hôteliers et présente exemples pratiques montrant comment les établissements hôteliers s'engagent pour une mobilité et un approvisionnement durables.

Sur le mandat des organisations écologiques Greenpeace, Pro Natura, SVS/Birdlife Suisse et WWF INFRAS a calculé les coûts externes des pesticides en Suisse en cadre d'un compte pilote. L'étude se concentre sur trois domaines de coûts et estime les atteintes à la santé, la dégradation des écosystèmes et la réglementation. Le compte pilote effectué montre que le coût provoqué par les recours aux pesticides se monte à un ordre de grandeur de 50 à 100 millions de francs. Ces coûts sont importants et atteignent le même ordre de grandeur comme les dépenses de l'agriculture suisse pour des produits phytosanitaires et des produits de lutte contre les nuisibles. Tous les domaines de coûts sont entachés d'une marge d'erreur considérable. La documentation des atteintes aux écosystèmes, notamment, est incomplète du fait d'une quantification provisoire.Les coûts avérés de l'utilisation de pesticides en Suisse représentent des coûts externes, qui ne sont pas directement payés par ceux qui les occasionnent, mais qui sont majoritairement pris en charge par la collectivité. Selon une approche qui relève de l'économie du bien-être, ces coûts devraient être imputés à ceux qui les provoquent.