Quels sont les risques liés au changement climatique qui pèsent désormais sur les pays en développement ? Comment ces pays peuvent-ils contribuer à accroître leur résilience et à réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre ? Un partenariat de longue date lie la Direction du développement et de la coopération (DDC) et INFRAS dans le cadre du réseau Climate Change & Environment, où INFRAS apporte son expertise spécifique et assure la transmission de connaissances.

Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 13 pour cent entre 1990 et 2015 et cette réduction va sans doute se poursuivre jusqu’en 2030 : tels sont les chiffres publiés par de la 7ème communication nationale du Liechtenstein, élaboré par l’office de l’environnement avec le soutien d’INFRAS.

Nous le savons depuis le 1er décembre 2017 : il n’y aura pas d’interdiction conditionnelle des chauffages à mazout et à gaz. Pourtant, quels auraient été les effets d’une telle interdiction ?

Sur la période de 2012 – 2020, environ huit projets de protection du climat certifiés sur dix auraient très probablement été réalisés même sans le « Clean Development Mechanism (CDM) ». Telle est la conclusion d’une analyse effectuée sur mandat de la Commission de l’UE.

Souterrains, entièrement automatisés, financés par l’économie privée : voilà l’option envisagée pour assurer l’approvisionnement et la logistique urbaine de demain. Dans quelle mesure le trafic s’en trouvera-t-il allégé ? Quel est avantage de Cargo Sous Terrain pour le secteur de la logistique et pour la Suisse en sa qualité de site logistique ? L’économie suisse profiterait-elle de Cargo Sous Terrain ? Et que vaut cette vision du point de vue aménagiste ? L’Office fédéral des transports a chargé INFRAS de répondre à ces questions dans une étude.

Le 8 novembre 2016, Zurich Suisse a décerné le Prix climatique Suisse & Liechtenstein 2016. Sont primés les projets qui apportent une contribution efficace à la réduction des émissions de CO2, améliorent l'efficacité de l'énergie et de l'utilisation des ressources ou conduisent à des changements de comportement.

Si, pour remplacer un chauffe-eau électrique ou compléter un chauffage à bois, un-e propriétaire de villa veut miser sur une technologie solaire pour son eau chaude sanitaire, deux options se présentent: collecteurs solaires thermiques ou électricité photovoltaïque liée au réseau combinée à une pompe à chaleur. Quel est le système le plus avantageaux? Une comparaison de ces technologies a été effectuée par l'Ökozentrum Langenbruck, soutenu par INFRAS, NTB et SPF. Résultat: la réponse varie de cas en cas. La combinaison pompe à chaleur-photovoltaïque présente néanmoins de bonnes performances et sa compétitivité est promise à un bel avenir. Si le solaire thermique ne baisse pas rapidement ses prix, sa position sur le marché semble menacée. Cliquez sur le lien pour télécharger le rapport final et un article scientifique sur ce projet de recherche encouragé par l'Office fédéral de l'énergie.

Zurich Suisse a lancé le Prix climatique Suisse & Liechtenstein pour la deuxième fois en 2014. Sont primés les projets qui apportent une contribution efficace à la réduction des émissions de CO2, améliorent l'efficacité de l'énergie et de l'utilisation des ressources ou conduisent à des changements de comportement. Le Prix climatique Zurich se concentre sur trois secteurs: construction et logement, production et consommation, transport et mobilité. Cette année, la commune de Hohentannen remporte le prix climatique Zurich Suisse & Liechtenstein pour son projet "GemeindePOWER".INFRAS a accompagné Zurich lors de la conception et du déroulement du Prix climatique. Pour tout complément d'information, veuillez consulter le site web klimapreis.zurich.ch.

Les dépôts en couche géologique profonde (resp. leurs installations en surface) ont des effets sur l'économie, l'environnement et la société du site d'implantation. Il s'agit d'identifier ces effets à un stade aussi précoce et selon des critères aussi objectifs que possible. Depuis 2011, l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) a donc chargé INFRAS et les bureaux d'études Rütter Soceco et Ecosens d'effectuer une étude d'impact socio-économique et écologique pour chacune des régions potentielles. Le rapport final est à présent terminé. Il contient les conclusions suivantes :Économie : plus les secteurs de la construction, du génie civil, de la métallurgie et de l'usinage sont présents dans une région, plus la création de valeur et d'emplois ainsi que les recettes fiscales qui découlent de la construction d'un dépôt en couche géologique profonde seront importants. La construction d'un tel dépôt risque d'avoir des retombées plus négatives sur les régions qui comptent une part relativement élevée de secteurs sensibles (tourisme, agriculture).Environnement : les installations en surface ont un impact particulièrement élevé sur la consommation de surfaces, les surfaces d'assolement, le matériel d'excavation et les corridors à faune. Ils n'ont que peu ou pas d'effet sur les réserves naturelles et les zones de protection des eaux souterraines : les sites qui en contiennent ont d'emblée été exclues lors de la recherche de sites potentiels. Société : plus une région est densément peuplée, plus la croissance visée du milieu bâti est grande ; plus l'installation en surface est visible, plus les sites sont évalués négativement. Inversement, l'évaluation est moins négative si le site compte déjà des entreprises industrielles et artisanales. Toutes les documents: www.bfe.admin.ch/soew